samedi 8 septembre 2012

Là où le romantisme Dark wave passe, tout trépasse ? Non, tout se change en or (noir). Comme ici, avec les albums Bloody kisses, October rust et Life is killing me, les trois meilleurs de Type O negative.




Romantique n’est pourtant pas l’adjectif qui vient spontanément à l’esprit lorsque l’on songe au groupe, et notamment à son leader chanteur et bassiste Peter Steele, géant atrabilaire de plus de 2 mètres, qui par exemple trouva fin d’illustrer la pochette de leur deuxième album The origin of the feces (L’origine des matières fécales) d’une photo noir et blanc de son anus en gros plan, ses mains écartant ses fesses. La pochette fut finalement censurée et changée par un dessin représentant une danse païenne de joyeux squelettes. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’une pochette d’un disque conçue pour choquer le bourgeois arrivait à ses fins, les exemples étant nombreux dans l’histoire de la musique populaire (de la photo de Virgin killer des Scorpions - représentant une gamine nue vue au travers d’une vitre et dont le sexe est partiellement caché par un impact de balle -, à celle du célèbre album Blind faith dans le même genre - une prépubère à la poitrine nue tenant dans sa main un avion en métal chromé dont la forme évoque sans l’ombre d’un doute un objet un peu spécial -, en passant par celle de Fuck me Jesus du groupe Marduk - montrant la photo d’une jeune femme nue s’enfonçant un crucifix dans le ... -, sans oublier les si sages Beatles qui pour l’édition américaine alternative de Rubber soul (Yesterday and today) proposaient une photo d’eux en blouses de bouchers - portant des bébés de celluloïd démembrés et souillés par de réels fragments de viande -, et sans parler pour finir de la photo hors concours (de par son extrême sordidité) illustrant le live pirate Dawn of the black hearts du groupe Mayhem - montrant le cadavre à la cervelle explosée de son chanteur Per Yngve Ohlin mort par suicide -). Il est toutefois probable que celle des Type O negative aurait quand même décroché une des trois médailles sur le podium du mauvais goût. Cependant, qu'on ne s'y trompe pas : cette pochette très trash, si elle avait été conçue dans un but purement gratuit, pourrait passer pour la simple provoc d'un cancre post pubère. Hors, compte tenu de la personnalité complexe et cultivée de Steele, et de sa vision pessimiste (j'allais dire réaliste) de la vie contemporaine, on peut penser que le leader des Type O nous renvoie par cette photo on ne peut plus excessive tout ce qu'il pense de mal de notre société en Occident, gangrenée depuis plusieurs décennies par des politiques et des médias toujours plus hypocrites et illégitimes. Donc, nullement une pochade de gamin, plutôt un acte politique, mais qui sait rester dans la « tradition » rock'n'roll de l’excès.

POUR VOIR LES PHOTOS DE CES SIX POCHETTES (À RÉSERVER À UN PUBLIC AVERTI, SURTOUT EN CE QUI CONCERNE LA DERNIERE PHOTO, CHOQUANTE, À PROPOS DU GROUPE MAYHEM - RAISON POUR LAQUELLE J’AI PUBLIÉ CES SIX PHOTOS SUR UNE PAGE INDÉPENDANTE DE CETTE CHRONIQUE -), VEUILLEZ DÉCIDER EN VOTRE ÂME ET CONSCIENCE (PAGE ACCESSIBLE PAR ICI), 

Laisseriez vous sortir votre fille avec l'un des membres
de Type O negative ?
DES DÉBUTS PAS POLITIQUEMENT CORRECTS (ARE YOU A NAZI ?)  Cette propension à la provocation de Steele n’est pas surprenante venant d’un musicien qui commença sa carrière en 1979 dans le Heavy metal (avec le petit combo Fallout qui donnera un seul 45 tours) puis le Thrash metal avec Carnivore qui fournira plus tard la pulsion nécessaire à la création de Type O negative. Provocant, mais aussi parfois perturbé nerveusement, Steele sera victime de nombreuses dépressions que n’arrangera pas sa dépendance à la cocaïne. Sous cette carapace impressionnante de géant peu gracieux se cachait finalement un être bien plus sensible qu’on aurait pu le croire. Venant d’une famille très chrétienne, mais supportant mal la promiscuité de ses cinq sœurs et les quolibets consécutifs à sa grande taille hors norme, il cultiva une misanthropie dès l’adolescence qu’il sut fructifier dans les paroles très sombres et non dénuées d’humour de ses chansons apocalyptiques. Dès le premier opus de Type O negative en 1991 (Slow, Deep and Hard) nous sommes loin des ambiances Dark wave chères à mon cœur et dont sont empreints les trois disques qui ont motivé cette chronique. On est plutôt en présence d’un rock extrême qui hésite encore entre le Hardcore et le Doom metal (ambiances lourdes et agressives, tempo lent). Avec le morceau Der Untermensch  qui apparait en deuxième position sur le CD, une polémique nait, qui prétend que le groupe aurait une sympathie pour le nazisme. A l’instar de la provoc assez gentillette de John Lennon sur Jésus et les Beatles quelques décennies plus tôt, une déclaration de Steele lors d’une interview dans la presse allemande n’arrangera rien (« Je souhaiterais être plus populaire qu’Adolf Hitler ») et persuadera certains que le groupe donne dans le nazisme, ou le fascisme (ce qui n’est pas vraiment la même chose, pour ceux qui ont un peu de culture). Par la suite, Steele sera obligé de faire pénitence en clarifiant ses propos lors d’un entretien avec le journaliste Robert Makin. Il est intéressant de constater que le musicien ne fut pas le premier, loin s’en faut, à être victime de cette accusation curieusement récurrente à notre époque de décadences, de mensonges et de désagrégations. Cela est arrivé à beaucoup, dans tous les domaines et dans tous les pays : de Christian Vander à Black sabbath, de Accept à Kiss en passant par Front 242 ou le cinéaste Lars von Trier à l’avant-dernier Festival de Cannes, sans oublier la cerise sur le gâteau en la personne du très vénérable et regretté Abbé Pierre (cf l'affaire Roger Garaudy) on remarquera que c’est une accusation à la mode de nos jours, toujours étrangement pratiquée par les mêmes (ces « démocrates » de pacotille à l’indignation très sélective, toujours prompts à déterminer là où il y a un génocide et là où il n’y en a pas, et à qualifier un combattant de résistant ou de terroriste quand ça les arrange, et selon les rapports de force du moment).  Cette accusation est très souvent dirigées contre des gens biens, adeptes de la liberté d’expression, mais qui n’ont commis qu’une faute : celle de se moquer allégrement du puant politiquement correct imposé par l’oligarchie politique et médiatique qui nous dirige. Constat familier pour ceux qui ont compris les enjeux de notre temps troublé, et qui ont identifié qui tire les ficelles. Pas étonnant, mais désespérant.

Mais revenons à l’histoire musicale de Type O negative, de toute façon on ne changera pas le monde aujourd'hui et j’ai un gratin dauphinois dans le four, je ne voudrais pas qu’il crame. Donc, le second opus du groupe sort en 1992 (celui à la pochette de si bon goût évoquée plus haut…) qui se présente comme un live, mais n’en est finalement pas un, juste une gentille supercherie : un faux public chaud comme la braise réagit très négativement aux chansons qui sont jouées sur scène. Théâtral. Petite arnaque d’autodérision qui montre la drôlerie et le coté espiègle de Steele. Entre deux morceaux de pur Harcore (Pain, Kill you tonight) une influence assez sombre commence à se profiler timidement, et qui doit beaucoup à The sisters of mercy, le mythique combo de Andrew Eldritch (Are you afraid ?).

ARE YOU AFRAID, 2ème MORCEAU DE THE ORIGIN OF THE FECES - ICI, LIVE


BLOODY KISSES, UNE BELLE INSPIRATION DARK POUR L’ALBUM DE LA CONSECRATION En 1993 sort Bloody kisses, leur troisième album, et une façon pour Steele de poser les armes, ou plutôt de les rendre plus affinées, plus subtiles et donc plus efficaces. Dès les premières minutes d’écoute, on sent que l’inspiration s’est enrichie au contact d’une pensée païenne résolument tournée vers la nature sauvage et le refus d’un modernisme étouffant. Le chant introverti de Steele implique une certaine communion avec l’auditeur, et le romantisme noir exhale son parfum fascinant. Les chansons s’étendent, semblent vouloir s’affranchir en permanence de cadres devenus définitivement obsolètes, régulièrement dynamitées par divers changements de tempos et de mélodies.  Les climats intenses, presque mystiques, s’enchevêtrent, créant de troublants labyrinthes audacieux qui pourtant jamais ne menacent la cohésion de l’ensemble. Le disque est entrecoupé d’intermèdes surprenants, des gémissements de plaisir de jeunes filles (Machine screw) précédant l’évocation malicieuse des femmes chrétiennes voulant connaître Dieu (Christian woman), aux incantations sabbatiques issues de cérémonies à l’évidence pas très catholiques (Fay wray come out and play). De Black n°1-Little miss scare all (originale heavy-song entrecoupée de sons de clavecin qui donnera toute l’étendue de son excitante efficacité en concert) au Hardcore provoquant Kill all the white people en passant par l'inspiré Summer breeze (où Steele semble délicatement se confesser au creux de notre oreille bienveillante), de Set me on fire et ses volutes psychédéliques à l’excitant Blood and fire, le groupe posera triomphalement avec ce disque ses fondamentaux : une musique froide profonde et puissante, inspirée des ambiances des pionniers (Sisters of Mercy, Fields of the nephilim ou encore les incontournables Joy division) et malicieusement pervertie par les sonorités implacables du Heavy metal. Lorsque sort Bloody kisses, Type O negative touche le jackpot. Le disque est un succès considérable, dans le monde entier, et séduit un public très large, bien au-delà des seuls aficionados. La gente féminine se fait plus présente dans les concerts pour voir l’impressionnant géant Peter Steele tout habillé de vert (à l’image de la teinte de toutes les pochettes du groupe), séduite par ce mélange de romantisme noir et de puissance animale. Ironie du sort, les clips de ce groupe foncièrement underground passent régulièrement sur MTV. Bloody kisses est rapidement certifié disque d’or.


TYPE O NEGATIVE - SUMMER BREEZE 


TYPE O NEGATIVE - CHRISTIAN WOMAN

OCTOBER RUST, CHEF D’ŒUVRE PAGANISTE, L’ALBUM DE LA MATURITÉ Fort de ce succès Peter Steele a la bonne idée de creuser le concept et les idées musicales exposées dans Bloody kisses, et prend son temps pour peaufiner l’enregistrement d’October rust qui sortira trois ans plus tard en 1996, et que beaucoup considèrent comme son chef-d’œuvre. Le romantisme Dark est toujours là, mais agrémenté d’un paganisme qui se faisait discret lors des précédentes compositions du combo et qui enfin s’épanouit. Le livret du CD comporte onze photos magnifiques de forêts aux teintes des quatre saisons, et les quatre musiciens (Peter Steele accompagné par Josh Silver aux claviers, Kenny Hickey à la guitare et John Kelly à la batterie - remplaçant de Sal Abruscato parti juste après la sortie de Boody kisses) se font photographier au milieu d’arbres austères mais impressionnants qui semblent être d’étranges extensions d’eux-mêmes. Les 38 premières secondes de l’album laissent l’auditeur face à un silence dérangeant car inattendu, bientôt interrompu par une piste sans titre d’une vingtaine de secondes où les musiciens se présentent, hilares, en nous faisant un petit message sympathique. Un début d’album un peu particulier qui n’a pas le temps d’inquiéter l’auditeur sur la suite peut-être loufoque ou catastrophique de ce qui risque de venir, puisque surgissent alors les sept minutes du très lyrique Love you to death dans toute son originale beauté. Morceau assez planant qui a un cousinage avec l’ampleur de certains morceaux les plus récents des Pink Floyd. On se dit que le disque commence fort bien, et le titre paganiste suivant Be me druidess, assez inspiré et aux relents psychédéliques, ne démentira pas cette agréable impression. Un autre très grand morceau naturaliste, Green man, agrémenté de chants d’oiseaux et servi par l’émotion toute contenue de Steele, enchante nos oreilles de plus en plus titillées par l’originalité musicale qu'exhale ce disque surprenant. Après une chanson d’une moindre implication émotionnelle (Red water) nous sommes saisis par les quatre minutes de la très sixties My girlfriend’s girlfriend l’une des chansons les plus pop du combo, avant que n’enchaine la noirceur habituelle de Steele avec les sept minutes de Die with me aux sonorités folk, puis l’excitation mélodique avec le marquant Burnt flowers fallen et les claviers enchanteurs de Josh Silver. Les trente dernières minutes du disque comportent cinq morceaux dont une reprise originale du Cinnamon girl de Neil Young et le magnifique Wolf moon (including Zoanthropic paranoia) où Steele achève de nous émouvoir et de nous éblouir avec ce type de ballade dont il a le secret. Comme son prédécesseur, October rust est un grand succès critique et commercial. Etant encore plus accessible que Bloody kisses, Type O negative élargit doublement son audience avec ce coup de maître et connait là son âge d’or.


TYPE O NEGATIVE - LOVE YOU TO DEATH


TYPE O NEGATIVE - GREEN MAN


TYPE O NEGATIVE - WOLF MOON


LE PESANT ET PREMONITOIRE LIFE IS KILLING ME, UNE MANIÈRE DE PSYCHÉDÉLISME NOIR (MAIS AUSSI L’HEURE DU CRÉPUSCULE) Suite au grand succès public de Bloody kisses et d’October rust le groupe est sous les projecteurs des médias, et particulièrement son leader Peter Steele. Nombreux concerts et interviews, passages dans des émissions télé, sollicitations de toutes sortes, pressions liées au succès, un tel rythme sur les deux années suivantes finit par être éreintant. Lorsque le groupe rentre en studio pour enregistrer leur cinquième disque, Steele est en pleine dépression. Les soixante douze minutes de World coming down vont être l’occasion pour lui d’expulser toutes ses idées les plus noires, dans une sorte de thérapie désespérée où n’intervient aucun thérapeute mais juste la froideur intimidante d’un studio d’enregistrement. Au final restent treize titres particulièrement angoissants et dont l’écoute s’avère relativement pénible (pour beaucoup d’auditeurs en tout cas, dont je fais partie), voire même ennuyeuse, même si l’opus a aussi de fervents défenseurs. Force est de reconnaître que tous les titres sont sur le même tempo, très lent, très lourd, et qu'aucun d’entre eux n’émerge vraiment (et surtout pas la reprise très vaine du consternant Day tripper (medley) des Beatles). On espère au moins que l’entreprise fut à l’époque d’un réel secours pour son auteur, lui permettant de lutter contre son propre désarroi. On peut d’ailleurs le penser en constatant la fraîcheur et l’inspiration retrouvées émanant de l’album suivant, quatre années plus tard. 

Cet album du retour à l’énergie créatrice, c’est donc Life is killing me, au titre pourtant pas très optimiste (c’est un euphémisme), mais n’oublions que c’est une constante dans l’inspiration de Steele. Le disque débute avec une petite minute de mise en bouche chaotique (l’instrumental au tempo particulièrement lourd Thir13teen), puis Type O negative surprend avec un changement radical de tempo pour l’aérien et assez speed morceau I don’t wanna be me où Steele ironise sur la déception (voire le dégoût) qui guette chaque être humain, un jour ou l’autre, face à sa propre personne. Suit un titre à la noirceur toute familière mais ensoleillé par d’inattendues notes de sitar indien. On note ici encore une fois l’influence du rock psychédélique des années 60. Les minutes suivantes de I like goils rappellent les racines Hardcore de Type O negative, que le groupe n’a jamais reniées. Mais ici, un Hardcore mélodique façon Hüsker dü (période Candy apple grey). Après la ballade assez tordue A Dish best served coldly très influencée par Black sabbath, on passe au sept minutes de l’excellent How could she ? (où revient le sitar qui apporte une sonorité sixties bienvenue) et dont les paroles regorgent de noms féminins (« Dans mon cœur je sens que vous n’êtes pas réelles / Comment pourriez-vous ne plus m’aimer ? »). Puis à nouveau la noirceur et la provocation avec un titre dont le sens désespéré est tout entier contenu dans son titre, référence à la mort en hôpital du père de Steele : Life is killing me (« Laissez-moi mourir dans la dignité/Ce n'est pas un suicide/Juste de la miséricorde/La vie me tue »). Le disque d’une durée de presque une heure quinze (où sont abordées des questions sociétales comme le fonctionnement affligeant du système de santé américain) se termine avec sept autres titres qui ne dépareillent pas l’ensemble cohérent de ce qui constitue le dernier opus passionnant de Type O negative :  les poignants Nettie, IYDKMIGTHTKY (Gimme that), Anesthesia, The dream is dead, le très référencé (We were) electrocute (Beatles encore, hélas), et les clins d’œil Drunk in Paris et Angry inch (référence à la comédie musicale et au film décadents Hedwig and the angry inch). A la sortie du disque, le succès est encore au rendez-vous, même si, cette fois, Type O negative touche moins le grand public.


TYPE O NEGATIVE - THE DREAM IS DEAD



Suit alors une nouvelle période assez trouble pour The green man. Steele est en effet arrêté par la police pour violences liées à sa dépendance des drogues et de l’alcool. Le musicien en profite pour faire une cure de désintoxication, meurtri par le manque de solidarité de sa famille dans cette épreuve. C’est l’heure aussi des bouleversements, avec notamment un changement de maison de disque. Avec laquelle le combo signera ce qui sera leur dernier disque, le décevant Dead again. Exhibant sur sa pochette le portrait de Raspoutine, il se vendit malgré tout assez bien, surtout aux USA. Cet opus ne m’a jamais convaincu. J’y vois surtout beaucoup de redites, et un manque cruel d’inspiration. Comme sur World coming down, aucun des dix titres n’émerge vraiment, à part peut-être September sun et Halloween in heaven.

On pouvait penser après cette déception que Type O negative allait se reprendre avec le prochain opus, comme à l’époque du décevant World coming down qui vit lui succéder l’excellent Life is killing me. Malheureusement cela n’arrivera jamais puisque Peter Steele est décédé d’une crise cardiaque le 14 avril 2010, soit trois ans après leur septième et dernier disque studio.

On ne sait pas si le groupe va continuer à l’avenir, mais cela parait bien improbable lorsque l’on songe à la place majeure qu’occupait Peter Steele au sein de Type O negative. On voit mal qui pourrait remplacer une tel personnage atypique, cette force de la nature, véritable géant de 2,07 mètres à la voix grave impressionnante et au charisme certain. Certes, vous me direz qu’on a déjà vu des chanteurs charismatiques décédés, vite remplacés par les autres membres du groupe, sans que la manip nuise au destin de la formation. Comme par exemple AC/DC dont le merveilleux Bon Scott fut remplacé par Brian Johnson à sa mort, permettant au groupe de continuer et d’acquérir le succès mondial que l’on sait. 

(Heu, mauvais exemple, tout bien réfléchi : j’ai toujours détesté la voix et l’attitude scénique de Brian Johnson, ainsi que sa casquette à la con, et Bon Scott reste à jamais irremplaçable).

A noter qu’il existe un excellent DVD de Type O negative  (Symphony for the devil) qu’il faut absolument se procurer puisqu’il regroupe l’essentiel du concert donné en Allemagne au Bizarre festival en 1999, avec un son et une image (4:3) tout à fait excellents, les chansons étant entrecoupées de mini sketchs plus ou moins affligeants mais dont on peut aisément sauter les chapitres avec la télécommande. La première vidéo en début de chronique est issue de ce DVD.


PETER STEELE (DE SON VRAI NOM PETRUS T. RATAJCZYK)
 (4 JANVIER 1962 — 14 AVRIL 2010)



1 commentaire:

Rockin a dit…

salut! pas très gai tout ça mais j'aime plutôt bien; je connaissais surtout ce groupe via sa pochette scandaleuse; intéressant ta petite intro sur les pochettes censurées, me suis toujours intéressé à ce sujet, j'avais un petit bouquin là dessus hélas égaré avec des pochettes vraiment salés, encore un truc qui fout le camp avec la dématérialisation...ciao